Passion pour l’automobile et amour de l’environnement, voilà deux sentiments bien contradictoires. C’est pourtant cette dichotomie qui m’a mené à créer le projet heure H.

Après une carrière de 20 ans dans l’automobile comme responsable achats, et avec une conviction écologiste qui m’anime depuis mon adolescence et qui m’a mené à avoir une carrière parallèle dans la plongée sous-marine, c’est à 48 ans que je lance le projet Heure H, chez moi, dans la Tarn.

J’ai principalement travaillé dans le secteur de la compétition automobile, chez des distributeurs de pièces spécialisées, mais aussi pour des équipes de course et des constructeurs, donc dans un milieu très technique. Mécanicien amateur, j’ai rénové plusieurs véhicules à titre personnel, et j’ai même construit de A à Z un roadster biplace inspiré de la Lotus Seven, le Haynes Roadster, que j’ai fait homologuer et immatriculer en 2014 alors que j’habitais en Suède.

Mon métier de moniteur de plongée m’a fait beaucoup voyager, sur presque tous les continents et j’ai aussi traversé l’Atlantique à la voile au sein d’un équipage en 1999. Ces expériences m’ont montré à chaque instant, sur terre, à la surface de l’eau, et sous la mer, combien notre planète est belle et combien il était important de la protéger, renforçant ma certitude de la nécessité de changer de paradigme dans la mobilité.

Grace à la technologie de la pile à combustible à hydrogène, je suis convaincu que l’on peut réconcilier mobilité et respect de l’environnement, et que passion pour l’automobile et respect de la nature n’ont plus à s’opposer. La mobilité propre est aujourd’hui possible, et je souhaite participer à cette transition en proposant des utilitaires à hydrogène.

A l’été 2019, j’ai lancé le projet Heure H, qui a été sélectionné par le programme Trust and Go piloté par les technopoles d’Albi et de Castres en septembre de la même année. Ce programme de coaching très bien encadré m’a permis de définir parfaitement mon projet, et de l’affiner.

A la fin de l’année 2019, je me suis rapproché de Colibus, un fabriquant d’utilitaires électriques également installé en Occitanie, qui m’a donné un accord formel pour prendre son véhicule comme base de développement de mon utilitaire à hydrogène.

A l’aube de l’année 2020, le projet est mature, et il me faut rassembler les fonds pour commencer les études techniques qui déboucherons sur l’industrialisation et la commercialisation de ce véhicule utilitaire léger à hydrogène d’ici 2022.

La suite de l’histoire, j’espère que nous l’écrirons ensemble.